La naissance d’Olivia, ma deuxième enfant, a été une expérience profondément transformatrice, réconciliatrice après un premier accouchement plus médicalisé. Dès le début de ma grossesse, j’ai préparé mon accouchement à domicile (AAD) en étant suivie par une équipe de sages-femmes, avec le soutien précieux de mon conjoint et de ma mère. Dans le confort de ma maison, je me sentais prête et confiante.
Au petit matin du 3 octobre, les premières contractions ont commencé à peine une heure après le retour de mon conjoint du travail. À 41 semaines et trois jours, sans période de latence, tout s’est enclenché rapidement. Avec l’intensification des contractions et la perte du bouchon muqueux, je savais que c’était imminent. À 7 h, le rythme s’est accéléré, et ma sage-femme, prévenue, est arrivée juste à temps. Entrant dans le bain pour voir comment mon corps réagirait, j’ai constaté que tout s’intensifiait. La préparation de mon AAD, bien que rassurante, n’a pas eu le temps de se déployer, tout allait si vite !
Vers 8 h, mes deux sages-femmes étaient là, veillant discrètement pendant que je restais dans ma bulle. Quand ma mère est arrivée à 8 h 20, les poussées étaient déjà là. Aidée pour sortir du bain, je me suis installée sur le divan-lit, ressentant des poussées réflexes puissantes. Surprise : mon sac amniotique est sorti en premier, intact. Ma sage-femme a choisi de le laisser tel quel pour une sortie en douceur. À la poussée suivante, le sac s’est rompu, et Olivia est née à 8 h 50. Avec ce bel accouchement à domicile entourée de mon équipe, j’ai pu commencer un post-partum serein, dans la douceur et le calme de ma maison.